Une délégation polynésienne de cinq personnes a participé aux derniers ateliers régionaux du programme « initiative des territoires du pacifique sud pour la gestion régionale de l’environnement » (INTEGRE) qui se sont déroulés à Wallis (financement du Xe FED).
Nous avons été accueillis par une « coutume au Roi » dès notre arrivée. Le lycée d’État a accueilli les participants pour une présentation de la semaine d’ateliers et d’échanges techniques qui était prévue.
3 thèmes ont été retenus pour ces ateliers régionaux :
- L’élevage porcin au sein d’une exploitation familiale
- Les cultures vivrières
- Le maraichage et l’arboriculture fruitière
Pour en savoir plus, lire l’article l’agriculture BIO, un enjeu régional, sur FranceTV info.
L’élevage porcin au sein d’une exploitation familiale :
Il faut savoir qu’à Wallis chaque famille possède son élevage traditionnel pour satisfaire les besoins familiaux et répondre aux exigences coutumières.
L’exploitant visité est HANISI Patita. Son objectif est d’avoir un élevage qui permet de dégager un revenu pour la famille et de répondre aux exigences coutumières.
Les nombreux élevages de Wallis sont en plein air et peuvent causer des pollutions environnementales pour les nappes phréatiques. La particularité de cet éleveur est qu’il a fait des essais avec la collaboration du service de l’agriculture de Wallis, sur des litières sèches. Ce système consiste à mettre du broyat dans les compartiments des porcs pour ensuite pouvoir composter cette litière.
Les cultures vivrières au sein d’une exploitation familiale :
A Wallis, l’igname, le taro et le kape sont des tubercules phares de l’ alimentation et de la coutume. Le climat permet de planter toute l’année mais les coutumes et les fêtes religieuses font que les dates de plantation sont déjà programmées.
Néanmoins, LIE Tamiano, un agriculteur que nous avons rencontré a pour objectif de produire toute l’année afin de répondre, certes aux besoins de la famille et de la coutume, mais surtout aux besoins des commerces.
Les cultures de TARO sur une parcelle collective dans le district de KALE’A :
VAISALA Mikaele nous a fait visiter la tarodière collective avec les différentes variétés mise à leur disposition par la Commission du Pacifique Sud (CPS).
Associations de culture avec des vergers d’agrumes, du fruitier et du vivrier :
VAITOOTAI André a pour objectif de proposer localement une large gamme d’espèces fruitières afin de pouvoir transformer celle-ci et limiter les importations.
Le maraîchage au sein de l’exploitation familiale :
TOKOTUU Otilone, agriculteur organisateur de ces derniers ateliers compte produire au plus près du bio comme c’est déjà le cas, traditionnellement sur Wallis, mais avec des techniques plus modernes.
Sur son champ en maraîchage, plusieurs techniques de production sont présentes :
Les cultures en plein champ :
Les cultures en butte permanente :
Les cultures en hors-sol :
En ce qui concerne le vivrier (IGNAMES surtout !!!)
Afin de limiter les besoins en main d’œuvre et de diminuer la pénibilité du travail, Otilone a créé des tranchées de circulation sur une parcelle afin de planter par la suite des ignames sur les buttes.
D’autres parcelles sont plantées avec les techniques traditionnelles